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Florilège et top bouses 2019

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Chers amis, bonjour,
Ce classement n’est point exhaustif et j’espère que vous m’en excuserez : cette année, je suis moins allée au cinéma, privilégiant, comme la dinde que je suis, des instantanés de réalité.
Je veillerai à ne pas reproduire cette vile erreur car cette réalité demeure, année après année, un concept surestimé.

J’ai taché de faire un top international comme chaque année, et cela m’a demandé moins d’effort que d’habitude : la palme d’or, Woody et Jonah Hill aidant.
J’espère vous surprendre, j’espère toujours vous plaire et surtout j’espère rester Celle que vous croyez.
Aucun film « coup de poing » comme dirait l’autre, aucun film orgasmique, car je fais fi ici du top Pornhub.
Mais des films « sympas » : qui ne font pas de mal.
Même si j’eusse préféré qu’ils me laissent plus de marques.

Florilège

1) Parasite, de Bong Joon-ho
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J’ai voulu être mainstream cette année. Parce que pour une fois, une palme d’or met tout le monde d’accord : du Chabrol, du Lars Von Trier et du bon film d’action américain à la fois.
Parasite est un film-somme, le seul à retenir de cette année en terme de grand Cinéma.

2) Thalasso, de Guillaume Nicloux
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Même si Michel Houellebecq est devenu le Philippe Katerine réac pour les média, mon amour pour lui n’a pas déchu.Et son duo avec Depardieu rappelle les meilleures heures du cinéma de Blier.
Je mets ce film très haut dans la liste non seulement pour le film lui-même mais aussi pour le moment : mon siège de cinéma s’est écroulé en pleine séance. Il faut dire que je commence à peser dans la critique ciné.

3) Un jour de pluie à New York, de Woody Allen
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Ceux qui n’aiment pas Woody Allen pour de vrai me sortent à chaque fois l’argument-massue : «Ce mec, depuis Match Point, il est fini.»
C’’est oublier qu’avant Match Point aussi, Woody a commis des films moyens et qu’il fait un film par an surtout!
Celui-là est grand : il a le charme de la nouveauté avec ses petits acteurs minets en tête d’affiche et il est éculé comme j’aime. J’avais envie de placer ce mot ; vous pouvez me juger.

4) Matthias et Maxime, de Xavier Dolan
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Parce que Xavier Dolan met dans un seul baiser bien plus d’intensité que dans la plupart des moments que j’ai vécus cette année.

5) 90’s, de Jonah Hill maigre
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Parce que le film a tout pour être superficiel, comme ceux de Larry Clark : années 90, skate, Amérique et qu’en fait pas du tout.
Et puis ça fait cool de mettre un film «indé» dans sa liste, je vais peut être me réconcilier avec les mecs des Inrocks qui m’en veulent depuis que j’ai critiqué Marriage story.

6) Les Misérables, de Ladj Ly
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C’est mal joué, il n’y a pas beaucoup de cinéma dans ce film-là (dans le propos j’entends, visuellement, si : c’est beau) mais c’est la seule non-fin justifiée de toute l’histoire du cinéma. De 2019.

7) Séduis-moi si tu peux, de Jonathan Levine
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Avant de voir le film, je me disais : «Pfff n’importe quoi, on ne peut croire au fait que Charlize Theron tombe amoureuse d’un petit gros comme Seth Rogen!»
Depuis le film, je me dis l’inverse.
Gros gros film. Comme Seth. Devenu pour moi l’homme idéal.
Désolée de briser le coeur de mon ex Louis Garrel, qui me lit.

8) Tu mérites un amour, d’Hafsia Herzi
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Hafsia Herzi a le mien depuis sa première apparition kéchichienne.
Et avec ce film-là, elle nous montre qu’elle règle son pas sur le pas de son maître.

9) Celle que vous croyez, de Safy Nebbou
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C’est l’histoire d’une vioque (Juliette Brioche) qui se fait passer pour une jeune sur les réseaux sociaux dans le but de pécho.
Comment ça, c’est mon biopic? Mauvaises langues!

10) Mon inconnue , d’Hugo Gélin
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Sûrement pour cette raison-là que la narration et les touches de couleurs y sont si douces.

Top bouses

Concernant le pire, j’ai décidé de moins me mouiller que les précédentes années, blessée que je suis de me faire insulter sur les réseaux quand je tape sur un de vos films « coup de poing ».
Aussi, je n’en ai sélectionné que 3 dont un film Netflix, qui m’a tout particulièrement énervée dans le tonnerre d’applaudissements que sa réception a provoquée chez vous.
Pourquoi on ne me tient jamais informée des dernières drogues, la vérité?
Tant pis finalement si je me refais insulter, ça compensera le manque de film coups de poing de cette petite année de cinéma.

1) Dernier amour, de Benoit Jacquot
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Rarement un film n’aura aussi si bien porté son nom : il signe à lui seul la fin de mon amour pour Jacquot.
Je le croyais pourtant incapable de faire pire que «Les adieux à la reine». Mais il l’a fait.
Le roi est mort, vive le roi.

2) Curiosa, de Lou Jeunet
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Le film «Fémis» par excellence : du clair-obscur, le prétexte de la poésie, de fines étoffes et du corps pour un film qui n’en a pas.
Je suis partie au bout de 30 minutes pour manger un kebab, c’est vous dire de quel vide abyssal regorge ce film emprunté.

3) Marriage story, de Noah Baumbach
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En termes de films sur la rupture amoureuse, il y eut Kramer contre Kramer et La vie d’Adèle pour citer deux des meilleurs.
Marriage story se rapproche plus de «L’insupportable», des inconnus. Sauf que cette fois, hélas,il ne s’agit pas d’une parodie.
Du branlage de nouilles pour crudivores anémiés.
Vide, gluant, sans saveur et aussi ennuyeux qu’un repas chez tes vieux.
Bonnes fêtes de fin d’année!


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